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16 février 2011 3 16 /02 /février /2011 12:25
DES TACHES SOLAIRES SOUS SURVEILLANCE

 

Ces “taches” sont en fait des explosions électromagnétiques, des sortes de bulles qui éclatent à la surface du soleil et dont la puissance peut avoir, suivant leur direction, une influence majeure sur la Terre.
Il faut savoir que le rayonnement de ces taches n’a aucun effet nocif sur les hommes et la nature. Il a des effets spirituels dont nous allons parler, mais rien de “dangereux” à proprement parler.
En revanche, les systèmes électromagnétiques qui constituent l’essentiel du monde technologique sont très perturbés. Et si la dernière tempête solaire – on l’appelle “l’embrasement de Carrington” n’a fait que peu de dégâts, c’est parce que nous étions alors au tout début de l’ère industrielle.
Il en va autrement aujourd’hui, et c’est pourquoi la NASA surveille assidûment ces taches (dont les rayonnements peuvent atteindre la Terre en moins de douze heures) et c’est aussi pourquoi la DARPA travaille d’arrache-pied à la mise au point de moyens qui permettraient aux systèmes informatiques de rester opérationnels même si une grande partie des ordinateurs étaient mis hors d’état de fonctionner. En cas de tempête électromagnétique, il est prévu que les satellites artificiels soient mis hors tension afin de minimiser les dommages qu’ils pourraient subir. Comme l’explique cet ancien informaticien, une grosse perturbation électromagnétique a surtout le désavantage de détruire la mémoire dite “morte” des machines, c’est à dire tout ce qui s’occupe des opérations de routine. Si les scientifiques ne mettent pas au point un système de survie des machines, l’effet d’une telle tempête sera incomparablement plus désastreux que ce qu’ils redoutaient avec le “bug de l’an 2000”.
Il est d’ailleurs probable que ce “bug” médiatisé – qui a semblé absurde à la plupart des informaticiens – n’avait pour but que de cacher l’augmentation de l’activité solaire qui culmina en fin 2001. Augmentation qui était prévisible puisqu’elle se répète tous les 11 ans depuis 1750 et que, si des scientifiques se disputent sur l’intensité des cycles à venir, ils n’ont aucun doute sur leurs dates.
Les courbes statistiques de ce type d’évènements montrent, en tout cas, une évolution de près de 100% depuis l’augmentation mondiale de la production électrique. Existerait-il une corrélation entre l’effet dynamo et les perturbations croissantes des éruptions solaires ? Compte tenu de la loi de Laplace selon laquelle tout courant électrique produit un champ magnétique proportionnel, est-ce que l’augmentation à travers le monde des lignes à haute tension à fils nus (non-isolés) est en train de provoquer un champ de force invisible entre la Terre et le Soleil ?
En tout cas, l’effet inverse est pris au sérieux par les producteurs d’énergie électrique. Ces messieurs d’EDF & Co savent que toute augmentation du champ magnétique provenant du soleil aurait pour résultat de décupler la puissance des courants électriques, et de détruire instantanément tous les transformateurs de haute tension. Question subsidiaire : pourquoi construit-on des éoliennes indépendantes de ces circuits à haute tension ?
  Eruption solaire : classe X (X61)
 

the-sun-last-3-days

On voit très bien sur le graphique ci dessous la M-6.6 du 13 Février, ensuite on a eu toute une série de classe C, dont une M-2.2 le 14, et au tout début de cette nuit (le 15) une X-? 1 je crois. Déjà demain on devrait recevoir l’onde de la M6.6, suivi de la M2.2, et dans deux jours environ, la cerise sur le gâteau, l’apothéose. Voyons voir comment ça va nous affecter! Notre champ magnétique sera mis à rude épreuve durant les 3-4 prochains jours. Beaucoup de belles aurores boréales en perspective c’est certain, peut-être aussi, vu que tout est relié, des séismes et/ou éruptions volcaniques? Quand aux appareils électroniques, c’est plus eux, que nous, qui risquent d’être affectés lors de ce genre d’explosions solaires, mais ici, elle n’est probablement pas encore assez suffisamment puissante et centré.
La tache 1160 qui arrive va être à surveiller vers la fin de la semaine, elle semble être beaucoup plus au niveau de l’équateur du soleil celle-là

 

Solar X-ray Flux

3-day Solar Xray Flux graph

 

Impact très important d’un nuage de plasma sur la terre ce jeudi

L’info est signée par l’Observatoire Royal de Belgique et le « Solar–Terrestrial Center of excellence ». Dans la nuit de mercredi à jeudi, un important nuage de plasma provenant d’une éruption solaire va frapper la terre. Conséquences possibles: des aurores boréales visibles même en Belgique, et des ondes radios perturbées.
Lundi soir, une alarme automatique s’est actionnée à l’Observatoire Royal de Belgique. Elle signalait une éruption solaire très importante, comme les scientifiques n’en n’avaient plus observée depuis décembre 2006.
« Lors de cette éruption, un nuage de plasma a été éjecté en direction de la terre, explique Petra Vanlommel, pour le Centre régional d’alerte STCE-KSB. Après analyse des données via quatre satellites, nous avons pu conclure que ce nuage allait vers la Terre avec une vitesse estimée de 1000 km/sec. »
L »‘impact » aura lieu la nuit prochaine (mercredi à jeudi). Les conséquences ? Rien de grave, mais une nuit qui pourrait s’avérer magique, même pour les Belges, avec l’apparition d’aurores boréales au-dessus du pays.
Pour cela, il faut que certaines conditions soient remplies. « Il faut que le champ magnétique présent au sein du nuage de plasma soit à l’opposé de celui de la terre, et, évidemment un ciel sans nuage », précise Petra Vanlommel.
L’arrivée de ce nuage de plasma pourrait aussi éventuellement perturber les ondes radios.
Pour l’heure, l’équipe météo spatiale essaye ainsi de comprendre la structure magnétique du nuage de plasma. C’est elle qui détermine la façon dont le bouclier magnétique de la Terre va réagir à l’impact.
Et ensuite c’est au tour de la tache 1161 de nous menacer

Alors que 1158, responsable de la tempête magnétique qui approche, s’éloigne, 1161 s’avère menaçante pour les jours qui viennent.

Elle est un peu plus éloignée de l’équateur solaire que 1158, ce qui la rend moins dangeureuse. Mais c’est tout de même à surveiller.

 

 

1161.jpg

 
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12 février 2011 6 12 /02 /février /2011 11:14

C’est le concept du projet Bio Fuel System, qui revient aux origines de la formation du pétrole en utilisant du phytoplancton et la photosynthèse pour transformer le dioxyde de carbone en pétrole.

La bonne nouvelle c’est que le processus inventé est beaucoup plus rapide que les milliards d’années qui furent nécessaire pour les ressources fossiles dont nous venons à bout…

Cliquez sur la photo pour voir une belle vidéo explicative!

Plus d’infos sur le site de BFS.

 

 

 

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27 août 2010 5 27 /08 /août /2010 12:01

 

 

 

 

 

 

 

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26 août 2010 4 26 /08 /août /2010 09:45

En passant par Bergues ce week-end, j'ai dit : "On dirait encore les fortifications de Vauban, on dirait son style de construction !" . Eh bien oui, effectivement Vauban avait ceinturé la ville en 1676 . Vauban avait pris le fort François proche de la ville . Il fut chargé de mettre des bastions, des portes et des eaux autour de Bergues . Le passé de la ville est lourd en rebondissements !        Le nom de Bergues provient de la colline voisine : " le Groenberg ou mont vert"
Le Groenberg va être évangélisé par Winoc, moine breton de l'abbaye Saint Bertin de StOmer d'où le nom que prendra la ville : Bergues Saint Winoc, soit " la colline de Saint Winoc" sur laquelle va s'élever une abbaye bénédictine au début du XI ème siècle.

Fichier:Torre nolare a Bergues.jpg

Abbaye Saint Winoc


Très tôt, les habitants vont devoir se fortifier pour lutter contre les invasions normandes.
Chef-lieu de châtellenie depuis 1240, dotée d'un beffroi dès 1112 et de fortifications renforcées, la ville de commerce et de textile va devenir indépendante. Tour à tour aux mains  des Français, flamande, bourguignonne, autrichienne ou espagnole , la ville fut définitivement rattaché à la France par le traité d'Aix-la-Chapelle en 1668 .Vauban fut chargé de la ceinturer d'eaux, de bastions et de portes. La Révolution détruisit l'abbaye Saint-Winoc et les sept couvents de la ville.Lamartine fut député de Bergues de 1833 à 1837 . La Seconde Guerre mondiale endommagea fortement la ville, d'abord au cours de la bataille de Dunkerque en 1940, puis au cours du repli des Allemands qui firent sauter le beffroi ( l'un des plus beaux de France ) en 1944.. Celui-ci fut reconstruit en 1961 .

Beffroi de Bergues

 
Les fortifications de Bergues ci-dessous :

 

 

 

 

 

 

 

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25 août 2010 3 25 /08 /août /2010 13:45

Cartes Postales Photos Château de Potelle 59530 LE QUESNOY nord (59)

 

château de Potelle vu du ciel

Fichier:Potelle Chateau 3.jpg

Château de Potelle vu de l'est

Construit au XIVe siècle par Gilles de Potelles, le Château de Potelle a conservé son architecture militaire médiévale (douve, galerie, ...). Situé dans le fond plat et humide de la vallée de la Rhonelle, le château est entouré de larges douves toujours en eau, car alimentées par deux ruisseaux. Fait de grès taillé et de plan polygonal, le château comporte plusieurs tours d'importances diverses

 

Le châtelet d'entrée date du 13 et 14 ème siècle et est construit en grès.

Une pierre indique que Wille a fait construire cette maison en 1333. En fait il existait probablement un castrum dès 1203. Deux tours en demi-cercle outrepassé encadrent la porte d'entrée. Chacune comporte un étage bas et voûté, dont le mur est percé de 3 embrasures a 2 ouïes pour armes à feu. Le dispositif de défense de la porte est encore visible : l'encoche pour le pont-levis, l'assommoir ouvert dans la voûte, les rainures de la grille ou de la porte coulisse. La porte donne accès à la cour autour de laquelle se répartissent les différents bâtiments. Bien que le châtelet d'entrée ait perdu ses parties hautes crénelées, remplacées par une frise de brique et une toiture en ardoise et que des fenêtres percent le haut de la muraille, le château garde néanmoins son aspect de forteresse médiévale.

 

Quelques photos du village Potelle et de la nature ci-dessous :

Cerf à Potelle

faon endormi

 

 

 

Les douves du château ( ci-dessus)

 

 Fichier:Blason ville fr Potelle (Nord).svg

 Blason de potelle

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29 juin 2010 2 29 /06 /juin /2010 08:11

INTELLIGENCE DES PLANTES

Les animaux et les plantes reçoivent des impressions sensorielles, observent, comparent, jugent, supputent, ce qui est la preuve de leur intelligence .

Quand les impressions ressenties par ses sens supérieurs mettent l'homme en difficulté, il parle d'instinct pour les animaux et d'intelligence extérieure pour les plantes, mais ce n'est là qu'une manière détournée de résoudre le problème .

L'intelligence des fleursCliquez pour fermer ce cadreIl est possible de développer les réflexes conditionnés du mimosa . Les plantes sont capables d'apprendre, tout comme les animaux, dit le Dr Armus de l'université de Toledo ; d'ailleurs les insectes et les végétaux ont une étroite parenté biochimique, mise en évidence par les stérols et les terpènes (alcools de secrétion) qui conditionnent leur physiologie et leur comportement .

"Les plantes, écrit Maurice Maeterlinck, ont recours à des ruses, à de combinaisons, à une machinerie, à des pièges qui, sous le rapport de la mécanique, de la balistique, de l'aviation, de l'observation des insectes par exemple précédèrent souvent les inventions et les connaissances de l'homme".

Il rapporte l'acte d'intelligence d'une racine observée par Brandis qui rencontrant l'obstacle d'une semelle de botte se subdivisa en autant de radicelles qu'il y avait de trous dans la semelle, puis, l'obstacle étant franchi, réunit et résouda toutes les radicelles pour en former ue racine unique et homogène .

L'auteur de L'Intelligence des fleurs, ayant hybridé et perfectionné des sauges, constata que la sauge arriérée adoptait volontiers les perfectionnements de la sauge avancée, alors que l'option inverse était généralement repoussée .

Elle peut même, pour protèger son espèce et préserver son code génétique, sécréter des toxines qui détruisent ou stérilisent les pollens étrangers . C'est du pur racisme dans le sens bénéfique du mot et une lutte contre le véritable péché : la détérioration de l'espèce .

La géniale orchidée

  La pentecôte rose ou orchis à larges feuilles, qui pousse ans les prés humides en avril et en mai, a une fleur qui ressemble à une gueule fantastique et béante de dragon chinois .

Au fond de cette gueule, on peut voir deux stigmates soudés, surmontés d'un troisème qui porte à son extrémité une demi-vasque pleine d'un liquide visqueux . Dans cette étrange piscine, trempent deux ovules, dont chacun est pourvu d'un paquet de grains de pollen .

Lorsqu'un insecte se pose sur la lèvre inférieure qui se présente comme un reposoir, il est irrésitiblement invité par l'odeur du nectar à pénétrer au fond de l'urne .

C'est là que l'orchidée, démontre sa connaissance magistrale de l'architecture, sans pour autant postuler à la Légion d'honneur et agiter le fantôme du Nombre d'or : à dessein elle a rétréci à l'extrême le conduit menant au nectar, si bien que la tête de l'insecte, obligatoirement, heurte la demi-vasque .

Comme sous l'effet d'un signal électroniquee, elle se déchire alors, mettant en évidence les deux ovules qui se trouvent ainsi en contact immédiat avec la tête du visiteur et s'y collent par le liquide visqueux qui les enduit .

L'insecte boit du nectar et se retire à reculons, non pas comme il était venu, mais affublé de sortes de cornes formées par les ovules et les deux tiges qu'ils comportent pour soutenir les paquets de pollen .

Il va ensuite butiner une fleur voisine, s'y introduit de la même façon, cornes en avant et l'on pourrait penser que le pollen de la première plante va féconder la seconde !

Pas du tout :  pollen contre pollen ne donnerait lieu à aucun engendrement !

Cliquez pour fermer ce cadre

  Maeterlinck écrit " Ici, éclate le génie, l'expérience et la prévoyance de l'orchidée . Elle a minutieusement calculée le temps nécessaire à l'insecte pour pomper le nectar et se rendre à la fleur prochaine, et elle a constaté qu'il lui fallait en moyenne trente secondes .

"Nous savons que les paquets de pollen sont portés sur deux courtes tiges qui s'insèrent dans les boulettes visqueuses ; or, aux points d'insertion se trouve, sous chaque tige, un petit disque membraneux dont la seule fonction est, au bout de trente secondes, de constater et de replier chacune de ces tiges, de manière qu'elles s'inclinent en décrivant un arc de 90° . " C"est le résultat d'un nouveau calcul, non plus dans le temps, cette fois, mais dans l'espace "

Les cornes de pollen coiffant l'insecte se mettent donc à l'horizontale et pointent en avant, si bien qu'à la prochaine visite de corolle, elles iront avec une exactitude rigoureuse, féconder les stigmates que surplombe la vasque .

Pas mal imaginé, n'est-ce pas, pour une simple petite fleur dépourvue d'intelligence !

mais ce n'est pas tout ; "Le stigmate qui reçoit le choc du paquet de pollen est enduit d'une substance visqueuse . Si cette substance était énergiquement adhésive que celle renfermée dans la petite vasque, les masses polliniques, leur tige rompue, s'y englueraient, y demeureraient fixes tout entières, et leur mission serait terminée .

"Il ne faut pas que cela arrive, il importe de ne pas épuiser en une seule aventure les chances du pollen, mais de les multiplier autant que possible .

"La fleur, qui compte les secondes et mesure les lignes, est chimiste par surcroît et distille deux espèces de gomme ; l'une extrêmement agrippante et durcissant immédiatement au contact de l'air, pour coller les cornes à pollen sur la tête de l'insecte, l'autre très diluée, pour le travail du stigmate"

En bref, cette gomme a l'adhésivité idéale pour coller quelques graines mais non toute la masse pollinique, de façon à permettre à l'insecte d'aller féconder de nombreuses autres fleurs .

Quel cerveau intérieur ou extérieur à l'animal a mis au point cette merveilleuse mécanique et de plus a pris l'initiative de nouvelles précautions ; lorsque la membrane de la vasque s'est déchirée pour libérer les ovules visqueux, elle a aussitôt relevé sa lèvre inférieure afin de conserver précieusement le reliquat de pollen laissé par l'insecte . A quoi bon gaspiller !

Toutes les plantes ont cette intelligence diffuse, de leur racines qui prospectent, évitent, traversent, choisissent, jusqu'à leurs fleurs qui savent déjouer les ruses des insectes, sécréter des odeurs aphrodisiaques propres à les attirer et à les tromper . Leur intelligence est formelle, évidente, parfois aussi prononcée que chez les animaux dont le degré de complexité est pourtant nettement plus avancé .

 

Source Robert Charroux

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23 juin 2010 3 23 /06 /juin /2010 07:33

 

 

Armageddon, Deep impact...Les adaptations cinématographiques d'un astéroïde détruisant totalement ou partiellement la Terre ne manquent pas ! Scénario de science-fiction ? Nullement . Ce type de cataclysme s'est déjà produit, il y a 65 millions d'années...et un autre suivra forcément, les statistiques ne laissent aucun doute . De fait, d'après l'observation des astéroïdes et autres comètes errant dans le système solaire, couplée aux modélisations des astronomes, un objet d'une dizaine de kilomètres de large croise la course de la Terre tous les cent millions d'années environ .  En d'autres termes, d'ici à quelques dizaines de millions d'années, l'un des frères du mastodonte qui, il y a 65 millions d'années, creusa un cratère de 200 km de diamètre au nord de la péninsule du Yucatan, au Mexique, et extermina les dinosaures, aura probablement mis fin à la vie sur Terre . Cela pourrait cependant arriver bien avant !  Car nul besoin d'un astéroïde ou d'une comète d'une taille aussi gigantesque (10 km de large) pour provoquer un dérèglement climatique planétaire ! Selon les spécialistes, un objet avoisinant le kilomètre de diamètre peut déjà créer de tels dégâts . Or, il en tombe en moyenne un tous les 500 000 ans, ce qui commence à réduire singulièrement notre horizon..Mais ce sont les astéroïdes de petite taille qui inquiètent finalement le plus les scientifiques . Parce qu' ils sont les plus nombreux, et surtout parce qu'ils sont les moins facilement détectables . Or, il suffirait d'un objet de 140 mètres de diamètre pour ravager une région française . Et des objets plus petits, de l'ordre de 501 mètres, sont tout aussi à craindre, car il en arrive sur Terre tous les 100 à 1000 ans . Le dernier en date remonte au 30 juin 1908 . Le choc (violent, puisqu'il libéra une énergie de l'ordre du millier de fois celle de la bombe d'Hiroshima), s'est produit dans un lieu reculé, en pleine Sibérie centrale, et a ravagé 2000 km2 de taïga et des dizaines de millions d'arbres . Il aurait suffi de quelques heures de plus pour que, rotation de la Terre oblige, le choc ait lieu non loin de Londres ! Avec quelque 400 000 objets errant dans le système solaire et 5 000 autres découverts chaque mois dont deux tiers de "géocroiseurs" (susceptibles de croiser la trajectoire de notre planète), nul doute que le ciel finira par nous tomber sur la tête ! Sauf à mettre au point des moyens capables de détourner la route de tout astéroïde dévastateur...

Zone de l'impact en 1908 (infos détaillées dans Wikipedia)

 

Source Science&Vie

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9 juin 2010 3 09 /06 /juin /2010 11:37

 

A l'ouest du parc Kruger, les plaines fertiles viennent buter contre la chaîne montagneuse de Drakensberg, qui s'élève de façon abrupte de plus de 1 000 m . Résultat d'effondrements de terrain et de l'érosion due à la Blyde River, ce phénomème géologique a été mis en valeur par une route panoramique, passant par ses sites les plus grandioses .A partir de Sabie on peut suivre le Grand Escarpement par la R532 . On peut admirer de magnifiques chutes d'eau puis à God's Window un panorama à nous couper le souffle, avant d'arriver aux insolites "marmites de géants", encore une curiosité due à l'érosion de l'eau . Mais le site des " trois Rondavels" est le plus impressionnant et le plus beau : on imagine un gigantesque canyon recouvert de verdure, creusé par une rivière qui miroite quelque 800 m plus bas ; tandis que de l'autre côté de la gorge, la montagne aux reflets cuivrés prend la forme de trois huttes coniques . Ici, la nature est un sculpteur de génie dont on ne se lasse pas de contempler les oeuvres ! Artiste, la nature a su se montrer protigue en disposant une manne d'or dans le lit d'un cours d'eau des environs . Pilgrim's Rest,  petit village classé monument historique, semble figé à l'époque de la ruée vers l'or africaine  à la fin du XIXe siècle . Tous les magasins respirent la nostalgie de cette épopée d'aventuriers, qui posent fièrement sur les photos jaunies accrochées jusque dans les chambres meublées de style victorien de l'unique hôtel . Le bar du Royal est toujours fréquenté par les descendants, qui le temps d'une bière, s'enflamment en nous racontant les exploits de leurs aïeux .

Fichier:Blyde River Canyon, South Africa 1.JPG

Blyde River

 

Les "Trois Rondavels"

 

 

 

Protéa orange

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6 mai 2010 4 06 /05 /mai /2010 10:05

 

 

 

Raoni raconte son histoire et  son combat contre un projet de barrage et la déforestation .

Un reportage à voir  (si vous avez un peu de temps) .

 

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10 avril 2010 6 10 /04 /avril /2010 08:08

Fichier:USACE Rogue River jetties.jpg

 

 

Un point semble faire l'unanimité : à l'horizon 2100, les cartes littorales mondiales seront sensiblement modifiées . Depuis 1970, les satellites confirment les tendances déjà repérées par les marégraphes disséminés sur la planète . Sous l'effet du réchauffement climatique, l'océan mondial monte, à une vitesse accélérée au cours des dernières décennies : de 1,8 mm sur l'ensemble du XXe siècle, elle a désormais dépassé les 3 mm par an .

HAUSSE APRES 3000 ANS DE STABILITE

Cette ascension soudaine est d'autant plus inquiétante qu'elle succède à 3000 ans de quasi-stabilité . "Pour moi, il s'agit, de loin, de la conséquence la plus importante du réchauffement climatique", affirme le géologue et paléontologue Peter Ward, professeur à l'université de Seattle . Pourquoi l'effet de serre fait-il monter l'océan ? D'abord parce que plus une eau est chaude, plus elle occupe un volume important . Mais la mer monte aussi parce qu'elle contient désormais plus d'eau douce, autrefois piégée dans les réserves de glace continentales, et qui provient de la fonte des glaciers de montagne (25 % de l'élévation globale) et des deux calottes polaires, Groenland et Antarctique . Ces deux derniers représentent une menace sérieuse pour l'élévation des océans : selon les calculs des scientifiques, il suffirait que 1 % de la calotte de l'Antarctique fonde pour que l'océan s'élève de quelque 60 cm .

Malgré l'imminence du danger, on assiste depuis quelques décennies à une ruée croissante vers les littoraux : désormais, 20 % des êtres humains vivent à moins de 30 km de la mer . Une étude de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a démontré qu'avec une élévation de 50 cm du niveau de l'eau d'ici à 2010, le nombre de réfugiés climatiques passerait de 40 à 150 millions de personnes...Une autre étude, de la Banque mondiale,confirme la tendance : avec 5 mètres de hausse du niveau de la mer, le nombre de personnes déplacées pourrait passer à 300 millions .

UN METRE : LA LIMITE GERABLE

Des chiffres d'autant plus inquiétants qu'ils nous renseignent peu su leurs conséquences . Car ce n'est pas millimètre par millimètre que la mer fera des dégâts matériels et humains....mais lors de violentes tempêtes, qui deviendront mécaniquement plus fréquentes et destructrices, par le seul effet de la montée océanique . De plus, quel que soit l'arsenal défensif mis en place, tous les spécialistes s'accordent à dire qu'il n'aura aucun effet au-delà d'un mètre de hausse . Ce chiffre, de plus en plus cité comme la limite gérable, nous ramène à la nécessité de réduire les gaz à effets de serre.... sous peine de boire collectivement une tasse bien salée .

 

 

  

 

 

Source : Science&Vie









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