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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 03:16

 

 

chat et abeille

 

 

La nuit est propice à la réflexion, elle s'adresse aux rêveurs, aux créateurs, aux tourmentés..C'est la nuit que les choses que nous aimons, que nous voulons nous interpellent vraiment . Ces choses dansent inlassablement , nous attrapent  puis s'agrippent à nous .

C'est la nuit que nous regardons l'immensité du ciel obscur en cherchant notre unique étoile .

La nuit nous ramène à notre propre solitude en nous enveloppant de noirceur et en nous laissant plonger dans nos souvenirs indélébiles, mais elle peut être aussi  bonne conseillère  dans des projets qui nous tiennent à coeur .Il est vrai que la nuit a le don de mettre certains de nos sens en éveil mais n'oublions pas que le sommeil a le don de nous ressourcer pour que nous puissions vivre pleinement  de tous  nos sens  . 

 

 

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24 décembre 2011 6 24 /12 /décembre /2011 10:40

 

 

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Noël est une fête chrétienne célébrant chaque année la naissance de Jésus de Nazareth, appelée Nativité. Cette fête donne lieu à des offices religieux spéciaux et à des échanges de cadeaux et de vœux. Dans l’année 354, Noël a été fixé officiellement au 25 décembre par le pape Libère. Parce que la plupart des Églises orthodoxes suivent toujours le calendrier julien qui présente un décalage de quatorze jours avec le calendrier grégorien désormais en usage officiellement, elles célèbrent Noël le 7 janvier du calendrier grégorien (c’est-à-dire le 25 décembre du calendrier julien). La popularité de la fête a fait que « Noël » est devenu aussi un prénom porté.

Étymologie

Classiquement1, on considère que le mot Noël (apparu vers 1112) est issu par évolution phonétique de nael et par modification vocalique du latin natalis (« relatif à la naissance »). Le o de Noël vient de la dissimilation des deux a de natalis et le tréma (1718) note la diérèse.

Dans l’usage actuel c’est un mot masculin qui devient féminin dans la locution elliptique la [Fête de] Noël.

La Nativité de Jésus-Christ



L’adoration des bergers lors de la Nativité.
A l’origine, la fête de Noël est la solemnité de la nativité du Seigneur, la fête commémoritive de la naissance de Jésus de Nazareth qui, selon le Nouveau Testament, est né à Bethléem sans donner de jour précis. Marc et Jean ne parlent pas de la naissance du Christ mais insistent sur la filiation spirituelle avec Jean le Baptiste qui marque le début de leur évangile.

Selon Luc

L’évangéliste Luc précise seulement que la naissance a lieu au moment du recensement imposé par l’empereur.
« En ce temps-là parut un édit de César Auguste, ordonnant un recensement de toute la terre.
Ce premier recensement eut lieu pendant que Quirinius était gouverneur de Syrie.
Joseph aussi monta de la Galilée, de la ville de Nazareth, pour se rendre en Judée, dans la ville de David, appelée Bethléhem, parce qu’il était de la maison et de la famille de David, afin de se faire inscrire avec Marie, sa fiancée, qui était enceinte.
Pendant qu’ils étaient là, le temps où Marie devait accoucher arriva, et elle enfanta son fils premier-né. Elle l’emmaillota, et le coucha dans une crèche, parce qu’il n’y avait pas de place pour eux dans l’hôtellerie. »
Ce recensement eut lieu après la déposition d’Archélaos, ethnarque de Judée, de la Samarie et de l’Idumée, en 6 ap JC.

Notons que si les circonstances historiques sont données, aucun détail ne permet de dire que la naissance a lieu en hiver.

Selon Matthieu

Dans l’évangile selon Matthieu, si le règne d’Hérode est mentionné, l’accent est mis sur la naissance miraculeuse du Christ :

« Voici de quelle manière arriva la naissance de Jésus Christ. Marie, sa mère, ayant été fiancée à Joseph, se trouva enceinte, par la vertu du Saint Esprit, avant qu’ils eussent habité ensemble.
Joseph, son époux, qui était un homme de bien et qui ne voulait pas la diffamer, se proposa de rompre secrètement avec elle.
Comme il y pensait, voici, un ange du Seigneur lui apparut en songe, et dit : Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre avec toi Marie, ta femme, car l’enfant qu’elle a conçu vient du Saint Esprit ; elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus ; c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés.
Jésus étant né à Bethléhem en Judée, au temps du roi Hérode, voici des mages d’Orient arrivèrent à Jérusalem, et dirent : Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? car nous avons vu son étoile en Orient, et nous sommes venus pour l’adorer. »
Notons qu’Hérode Ier le Grand meurt, selon les sources en -4 ou -1 et qu’on lui attribue le massacre des innocents ce qui fait de lui le « candidat » le plus probable à ce titre. D’autant qu’il est précisé que, lors du retour d’Égypte, Joseph et Marie ne s’installèrent pas en Judée, où régnait Archélaos, mais en Galilée, à Nazareth.

Cette présentation, qui assimile Hérode à Pharaon, établit un parallèle entre Jésus et Moïse.

Un jour arbitraire

Aucun texte chrétien ne précise quel jour dans l’année est né Jésus-Christ. En 354, le pape Libère a fixé la fête commémorant la naissance du Christ au 25 décembre pour promouvoir l’essor du christianisme et remplacer les fêtes populaires et païennes célébrées autour du solstice d’hiver ; il a également codifié les premières célébrations. Dans une allocution du 16 décembre 2004, Mgr Jean-Paul Jaeger, évêque d’Arras explique ce choix :

« Les évangélistes dont un sur quatre seulement propose un récit de la naissance de Jésus étaient bien incapables d’en situer la date exacte. Excellente pédagogue, l’Église, en Occident, a fixé en 353 la célébration de Noël au moment de la fête païenne du solstice d’hiver. Le signe est magnifique. Les rayons du soleil sont au plus bas de leur déclin. Progressivement le jour va s’imposer à la nuit. La lumière va triompher. Le Christ naissant est alors loué et accueilli comme la lumière qui brille dans les ténèbres, comme le jour qui se lève sur l’humanité engourdie et endormie. Il est le jour nouveau qui pointe à minuit. »

Avant cette date, les chrétiens fêtaient la naissance du Christ le même jour que l’adoration des mages (épiphanie ou « manifestation du Seigneur ») et le baptême dans le Jourdain : le 6 janvier. L’Église apostolique arménienne est la seule Église à perpétuer aujourd’hui cet usage des premiers siècles. Quant aux Églises orthodoxes, elles fêtent Noël le 25 décembre du calendrier qu’elles suivent (calendrier julien ou grégorien) et le baptême du Christ le 6 janvier.

Une date imprécise

On date la naissance de Jésus en l’an 1 av. J.-C. (puisque l’année 1 est celle de son premier anniversaire et qu’il n’existe pas d’année 0) depuis le haut Moyen-Âge. De récentes études laissent cependant penser que Jésus de Nazareth serait né aux alentours de l’an -4. Mais la célébration chrétienne de Noël est là pour rappeler un événement, la naissance du Christ, et non pour célébrer une date en particulier ; du point de vue chrétien, l’exactitude et la correspondance du 25 décembre -1 ou -4 avec la réalité historique sont donc des éléments accessoires.

Le début de l’ère chrétienne
Avant la réforme de Vatican II, on célébrait le 1er janvier la fête de la circoncision du Seigneur. En effet, les parents de Jésus, appliquant la loi juive, le firent circoncire huit jours après sa naissance2. Aujourd’hui, si les catholiques célèbrent la fête de Sainte Marie Mère de Dieu, les orthodoxes commémorent toujours la circoncision. C’est cet événement, plus important que sa naissance elle-même, qui marque l’entrée de l’enfant-dieu dans la communauté des hommes et le véritable début de l’ère chrétienne.

Calendriers julien et grégorien
Quand Jules César créa le calendrier julien, le solstice d’hiver fut fixé au 25 décembre. Mais la légère erreur du calendrier julien fit progressivement avancer solstices et équinoxes : au moment du Ier concile de Nicée de 325, le solstice tombait le 21 décembre, mais la Fête de la Nativité fut maintenue au 25 décembre, neuf mois après l’Incarnation, le 25 mars. En 354, le 25 décembre devint ainsi la date de la naissance de Jésus Christ, le 1er janvier, huit jours après la Nativité, la date de la Circoncision et le 2 février, quarante jours après Noël, celle de la Purification de la Vierge Marie (Chandeleur). En 1582, le calendrier grégorien remit le solstice, qui avait continué d’avancer jusqu’au 11 décembre, au 21 décembre, pour respecter les décisions du Concile de Nicée et la réalité des saisons.

En 1582, où Pâques tombe un 11 mars, le pape Grégoire XIII décide de corriger le calendrier julien et le remplace par le calendrier grégorien, plus précis : il supprime les années bissextiles en trop, remet Pâques à l’équinoxe de printemps, retire les jours entre le 4 et le 15 octobre 1582 mais ne veut pas corriger Noël, qui tombe alors un 25 décembre, conformément au Concile, mais contrairement à la fête païenne romaine.

Avant l’ère chrétienne

Bien avant l’apparition du christianisme, l’époque du solstice d’hiver était déjà une période charnière de l’année, qui regroupait de nombreuses croyances païennes relatives à la fertilité, maternité, la procréation et à l’astronomie. Elle donnait donc lieu à de nombreuses manifestations. Mais à part la fête chrétienne, aucune des fêtes décrites ci-après n’a porté le nom de « Noël » et jamais l’Église n’y a fait référence ; tout au plus ces traditions antiques ont-elles un point de similitude avec la fête chrétienne.

Préhistoire
Les peuples préhistoriques adoraient la lumière et ils avaient construit des temples qui aidaient à comprendre l’arrivée des saisons pour les premiers agriculteurs européens, les hommes du néolithique. Dans le temple mégalithique de Newgrange en Irlande, la lumière du soleil ne rentre que le jour du solstice d’hiver. Les Celtes faisaient de grands feux aux solstices pour lutter contre les ténèbres. Ils avaient très peur de ces périodes sombres durant lesquelles le jour durait moins longtemps, mais en même temps, ils savaient que le soleil allait réchauffer le sol et les plantes. Certains peuples évoquaient aussi des personnages fabuleux apportant des cadeaux lors de la fête.

Protohistoire et Antiquité
Chez les Celtes, on évoquait le dieu Gargan, un bon géant portant une hotte remplie de cadeaux et décore déjà un arbre, symbole de vie au moment du solstice d’hiver[réf. nécessaire]. Il inspira le « Gargantua » de Rabelais

Chez les Germains, un personnage ambivalent nommé « Hellequin », faisait la tournée des familles afin de récompenser les enfants sages et de punir les enfants désobéissants[réf. nécessaire].

Chez les Vikings, un homme habillé d’une grande cape censé représenter Odin le dieu scandinave de la guerre et souverain des divinités nordiques, visitait les maisons afin de demander si tout allait bien et d’offrir des friandises aux enfants sages[réf. nécessaire]. En Norvège, au xe siècle, le roi Håkon Ier de Norvège aurait décidé que la fête du Midtvintersblot (fête du milieu de l’hiver, où le lutin Julenisse distribuait des cadeaux) serait fêté en même temps que le Noël chrétien.

La déesse égyptienne Isis est souvent représentée accroupie tenant l’enfant Horus dans son giron. Elle est ainsi une préfiguration de la Vierge Marie tenant l’enfant Jésus sur ses genoux[réf. nécessaire].

Selon la légende, Mithra est né dans une grotte d’une vierge un 25 décembre. Ce jour-là, le culte de Mithra, très développé à Rome aux IIIe et IVe siècles, célébrait le Natalis Invicti, la naissance du soleil, du soleil invaincu qui, chaque année, après avoir failli céder à la nuit lors du solstice d’hiver, reprend ses forces et fait regagner le jour sur la nuit.

La fête juive de Hanoucca, qui commémore la réinauguration du Temple de Jérusalem profané par les Grecs antiques, a été fixée au 25 du neuvième mois lunaire, nommé « Kislev », (calendrier hébreu) au voisinage du solstice d’hiver. Le premier Livre des Macchabées insiste sur l’importance de cette date et de cette célébration.

À Rome

Saturnales
Dans la Rome antique, les citoyens fêtaient les Saturnales : d’abord du 17 au 21 décembre, puis plus tard du 17 au 24 décembre, les hommes et les femmes portaient des guirlandes autour du cou et s’offraient toutes sortes de cadeaux. Les gens sacrifiaient aussi symboliquement un mannequin représentant un jeune homme, pensant ainsi transmettre la vitalité du personnage à la nouvelle année.

La fête des sigillaires, « ancêtre » de la Saint Sylvestre, concluait les festivités à la fin du mois de décembre. Pendant ce temps de bascule vers l’an neuf, les gens s’offraient des menus cadeaux de terre cuite, les esclaves devenaient les maîtres et inversement.

Sol Invictus
À partir du règne d’Aurélien (270-275), les Romains fêtent officiellement le Sol Invictus (Soleil invaincu) au moment du solstice d’hiver qui commençait la nouvelle année, annoncée par le rallongement des jours. Ce culte reprend des aspects de la mythologie d’Apollon et du culte de Mithra venu de Perse, s’est répandu au ive et iiie siècles av. J.-C. et se concluait par le sacrifice d’un taureau, le Sol Invictus correspondant à la naissance du jeune dieu solaire, qui était censé surgir d’un rocher ou d’une grotte sous la forme d’un enfant nouveau-né.

Symboles contemporains et traditions en usage

Dans les sociétés occidentales, il existe plusieurs symboles et traditions de Noël.

Symboles chrétiens

L’Avent

Couronne de l’Avent.


C’est la période liturgique qui englobe les quatre dimanches qui précèdent Noël. Traditionnellement, les chrétiens allument une bougie le premier dimanche, puis une de plus chaque dimanche suivant, symboles de la lumière qui va renaître le soir de Noël.

De cette période est née la tradition du calendrier de l’Avent : cela consiste, dans une grande planche en carton prédécoupée, à ouvrir des petites fenêtres, une par jour depuis le 1er décembre jusqu’à Noël (24 jours). Chaque fenêtre contient une phrase de l’Évangile (version chrétienne), ou une petite confiserie (version païenne).

La messe de minuit
La messe de minuit, le 24 décembre au soir, célèbre la Nativité de Jésus. Traditionnellement elle commençait à minuit ; aujourd’hui elle a lieu de plus en plus souvent en début de soirée.

La Crèche


Crèche.
C’est une mise en scène de la naissance de Jésus telle qu’elle est présentée dans le Nouveau Testament : sur une table, ou à même le sol, on bâtit une étable miniature dans laquelle on dispose des personnages (en terre cuite souvent) représentant les parents de Jésus et les bergers réunis autour du nouveau-né. La première crèche aurait été réalisée par François d’Assise en 1223 à Greccio, en Italie ; il s’agissait alors d’une crèche vivante, c’est-à-dire avec des personnages réels. Depuis le xviiie siècle, la tradition de la crèche s’est perpétuée dans tout le monde catholique, et particulièrement en Provence où des personnages nouveaux ont été ajoutés, les santons, qui représentent les métiers traditionnels ou des scènes de la vie quotidienne de la région. Les rois mages Gaspard, Melchior et Balthazar, trois érudits de l’époque de Jésus, sont représentés en route vers cette même étable, mais on ne célèbre leur arrivée qu’à l’Épiphanie.

Traditions et symboles païens

La veillée de Noël

Repas de Noël en Europe du nord au début du XXe siècle dans une famille aisée.
La soirée du 24 décembre qui, pour les catholiques, est coupée par la messe de minuit, est dans la tres grande majorité des cas passée en famille.

Le repas de Noël, avec la dinde de Noël et la bûche de Noël, repas festif du jour de Noël (le 25 décembre). La bûche de Noël est un dessert en forme de petite bûche ; souvent c’est un gâteau roulé recouvert de crème au chocolat, parfois il s’agit d’une glace. Cette bûche rappelle la tradition ancienne de mettre dans le feu une grosse bûche au début de la veillée ; cette bûche avait été choisie pour sa taille et sa qualité car elle devait brûler pendant toute la veillée.

Le Père Noël



Un Père Noël canadien (1875).

Ce personnage allégorique est représenté par un vieil homme barbu chargé d’apporter des cadeaux. Il est entouré de tout un folklore : traîneau volant tiré par des rennes, lettre de demande de cadeaux à son intention, etc. L’image familière du Père Noël, avec sa longue barbe blanche et sa houppelande rouge, son traîneau volant tiré par des rennes et son sac rempli de jouets, est une invention américaine apparue pour la première fois en 1868, dessinée par Thomas Nast pour Harper’s Magazine. Dès l’origine le personnage est habillé soit en vert soit en rouge au gré de la fantaisie des illustrateurs, mais c’est Coca-Cola qui a rendu universel l’habit actuel entièrement rouge et blanc. S’il est inspiré du saint Nicolas chrétien, notamment par ses habits, on peut aussi l’assimiler à Julenisse, un lutin scandinave qui avait la même fonction à la fête de la mi-hiver, jul, en norvégien, (ou « Jol » ou « Midtvintersblot » correspond au solstice d’hiver) et aidait aux travaux de la ferme.

Les cadeaux de Noël

Couverture d’un catalogue offrant des cadeaux de Noël (1904).
Les présents s’échangent le jour de Noël avec les personnes réunies sous le même toit, et dans les jours qui suivent avec la famille et les amis proches. Ces cadeaux sont bien emballés dans des papiers aux motifs colorés. Ils sont ouverts le matin de Noël, ou parfois à la fin de la veillée de Noël. Pour les enfants, ces cadeaux sont essentiellement des jouets, et Noël est la période où les marchands de jouets réalisent l’essentiel de leurs ventes.

Les décorations de Noël

Le sapin de Noël


Présentes, aussi bien à l’intérieur des habitations que dans les rues, elles donnent un air de fête. Elles sont souvent lumineuses pour pouvoir être allumées dès la nuit tombée.

Le sapin de Noël, toujours présent à l’intérieur des habitations, est chargé de décorer et de regrouper les cadeaux de Noël dans les familles. Le premier arbre de Noël serait apparu en Alsace en 1521. En fait la tradition d’un arbre décoré est beaucoup plus ancienne puisque les Celtes décoraient déjà un arbre, symbole de vie au moment du solstice d’hiver. Les Scandinaves faisaient de même pour la fête de Jul, qui avait lieu à peu près à la même date que Noël. L’installation de cet arbre sera d’ailleurs considéré comme une pratique païenne jusqu’au milieu du xxe siècle par l’Église catholique. Au contraire les Protestants l’adopteront dès la Réforme de 1560 comme symbole de l’arbre du paradis. Interdit en URSS dans le cadre de la politique antireligieuse d’Etat, le sapin de Noël est à nouveau autorisé par Staline à partir de 1934, mais à condition d’être dressé désormais pour célébrer le Nouvel An.

Les marchés de Noël

Marché de Noël à Düsseldorf.


Le marché de Noël se compose de petites échoppes habituellement en bois et construites pour l’occasion, qui proposent des petits articles de décoration, des jouets et des cadeaux souvent artisanaux. En France, la tradition des marchés de Noël, vivante dans l’Est (Alsace), s’est répandue dans le reste du pays au cours des années 1990.

Souhaits

Les différentes façons de souhaiter un Joyeux Noël :

En France
Alsacien : Fréliche winorde
Basque : Eguberri On
Breton : Nedeleg laouen
Catalan : Bon Nadal
Corse : Bon Natale
Créole : Jwaïeu Nouel (Guadeloupe), jénwèl (Martinique), zwayé Noèl (Île de la Réunion)
Niçois : Bouòni Calèna
Normand : Bouon Noué
Poitevin-saintongeais : Boune Nàu
Provençal : Bon Nouvé, Nadau ou encore Calèndo (en hommage aux Calendes de janvier romaines, qui désignaient le Jour de l’an)
Ailleurs
Anglais : Merry Christmas
Allemand : Fröhliche Weihnachten
Chinois : 圣诞快乐 (shèng dàn kuài lè)
Cornique : Nedelek lowen
Espagnol : Feliz Navidad
Espéranto : Ĝojan Kristnaskon
Finnois : Hyvää Joulua
Hawaien : Mele Kalikimaka
Hongrois : Boldog karàcsonyt
Italien : Buon Natale
Japonais : メリークリスマース merī kurisumāsu (importé de l’anglais merry christmas) (les ー peuvent être totalement ou partiellement supprimé)
Liban : Milad majid wa aam said !(Noël Béni et Joyeuse année)
Luxembourg : Schéi Chrëstdeeg
Māori : Meri Kirihimete
Monégasque : Festusu Natale
Portugais : Feliz Natal
Islandais : Gledileg Jol
Norvégien : Gledelig Jul
Danois : Glædelig Jul
Suédois : God Jul
Néerlandais : Vrolijk Kerstfeest
Roumain : Crăciun Fericit
Gaélique : Nollaig Shona Dhuit
Bulgare : Tchestito Rojdestvo Hristovo
Slovaque : Veselé Vianoce
Slovène : Srecen Bozie
Tahitien : Ia ora’na no te noere
Tchèque : Veselé vánoce (mais sur les cartes de vœux, on utilise une formule de politesse française sans doute en usage en France au xviiie siècle « Pour Féliciter »)
Polonais : Wesolych Świąt
Russe : Рождеством (rojd yèsst vom)

Aspects sociologiques et économiques

Les cartes de vœux.



Vente de sapins de Noël.

Avec la mondialisation des échanges culturels et la laïcisation de la société, les festivités liées à Noël prennent progressivement un caractère profane et familial et sont de plus en plus déconnectées de l’interprétation religieuse.

Noël devient donc, pour certains, une fête païenne où, généralement, des membres d’une même famille se retrouvent et s’échangent des cadeaux entre eux selon un rituel assez universel : décoration de son habitation et de l’arbre de Noël (sapin dans les pays froids ou tempérés) ; installation le soir du 24 décembre pour le réveillon de Noël des chaussures de tous les membres de la famille au pied de l’arbre ; ouverture des cadeaux quelques heures après, souvent le matin du 25 décembre ; repas constitué d’une dinde de Noël et se terminant par une bûche de Noël ; etc. Ce rituel se retrouve également à l’échelle d’une population locale avec la décoration des rues et vitrines de magasin des villes et villages dès le début du mois de décembre, la venue du père Noël sur les marchés ou dans les écoles maternelles, ou en janvier par la galette des rois, qui fête l’arrivée des rois mages auprès de l’enfant Jésus.

Ces traditions sont très largement admises et partagées par la majorité des chrétiens pratiquants qui particularisent leur fête religieuse par l’ajout d’une crèche et, pour les catholiques, la célébration de la Nativité pendant la messe de minuit ; quelques-uns y voient cependant un détournement de la fête de Noël. Déchristianisé, ce jour devient, pour certaines familles, la fête où les parents célèbrent leurs enfants : ils manifestent leur amour par des cadeaux sans raison (contrairement aux anniversaires, fêtes individuelles, etc.).3

D’autres grandes religions connaissent des fêtes où les parents remercient leurs enfants d’exister (par exemple Pourim dans la tradition juive). Mais les instances catholiques expriment depuis longtemps leur désapprobation devant la tournure mercantile que prend cette fête4. Exceptionnellement cette désapprobation a pu prendre des aspects pour le moins spectaculaires, comme le 23 décembre 1951 où une effigie représentant le père Noël fut brûlée sur le parvis de la cathédrale de Dijon par des paroissiens. On vit alors les forces de gauche mener des manifestations de défense du vieux bonhomme, pourtant symbole de la société de consommation et génie du marketing événementiel. Ce fait divers a largement inspiré la rédaction d’un article de Claude Lévi-Strauss en mars 1952 : Le Père Noël supplicié.

L’achat massif de cadeau de Noël pour Noël a pour effet un pic dans la consommation, notamment sur les secteurs du jouet, du loisir et de la restauration.

En réponse à cette frénésie d’achats, une journée mondiale sans achat, programmée le plus souvent le 25 novembre, est organisée par les adbusters aux fins de dénoncer l’aspect économique de cette fête, et par extension la consommation de masse en général.

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14 avril 2011 4 14 /04 /avril /2011 12:14

 

 


Source : texte Martin Gray - citation
L'Amour n'est pas seulement un miracle, né d'une rencontre. - Il est jour après jour ce que l'on veut qu'il soit. - Il commence lorsqu'on préfère l'autre à soi-même, - Lorsqu'on l'accepte tel qu'il est et qu'on l'aime dans sa totalité. - Aimer c'est partager des mots, des regards, des espoirs et des craintes, - C'est vouloir que l'autre s'épanouisse. - Vivre d'abord fidèle à lui-même - L'amour n'est pas un acquis. - Il se construit chaque jour pour permettre le bonheur de l'autre, le bonheur des autres.

Citations de Martin Gray

 

 

L'amour n'est pas seulement un miracle, né d'une rencontre .

Il est jour après jour ce que l'on veut qu'il soit .

Il commence lorsqu'on préfère l'autre à soi-même, lorsqu'on l'accepte tel qu'il est et qu'on l'aime dans sa totalité .

Aimer, c'est partager des mots, des regards, des espoirs et des craintes .

C'est vouloir que l'autre s'épanouisse.

vivre d'abord fidèle à soi-même .

L'amour n'est pas un acquis, il se construit chaque jour pour permettre le bonheur de l'autre, le bonheur des autres .

Martin Gray .

 

 


Source : texte Martin Gray - citation
L'Amour n'est pas seulement un miracle, né d'une rencontre. - Il est jour après jour ce que l'on veut qu'il soit. - Il commence lorsqu'on préfère l'autre à soi-même, - Lorsqu'on l'accepte tel qu'il est et qu'on l'aime dans sa totalité. - Aimer c'est partager des mots, des regards, des espoirs et des craintes, - C'est vouloir que l'autre s'épanouisse. - Vivre d'abord fidèle à lui-même - L'amour n'est pas un acquis. - Il se construit chaque jour pour permettre le bonheur de l'autre, le bonheur des autres.

Citations de Martin Gray


Source : texte Martin Gray - citation

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22 février 2011 2 22 /02 /février /2011 11:01

 

1 septembre 1969 Renversement du roi de la Libye, Idris 1er Un groupe d’officiers libyens ayant à leur tête le colonel Mouammar al-Kadhafi profite du départ du roi Idris 1e pour s’emparer du pouvoir. Seul souverain de la Libye depuis la proclamation d’indépendance de 1951, le roi Idris fut déposé le 1er septembre 1969, alors qu’il était en traitement médical en Turquie, par le jeune capitaine Mouammar Kadhafi et mourut en exil au Caire. Le 4 août 1969, il avait transmis au Sénat une lettre d’abdication en faveur de son neveu et héritier, le prince Hassan Reda, qui avait déjà commencé à exercer la plupart des prérogatives royales. Sa renonciation devait prendre effet début septembre, mais la monarchie fut abolie par le coup d’État de Kadhafi.
1 septembre 1969
Renversement du roi de la Libye, Idris 1er

Un groupe d’officiers libyens ayant à leur tête le colonel Mouammar al-Kadhafi profite du départ du roi Idris 1e pour s’emparer du pouvoir.

Seul souverain de la Libye depuis la proclamation d’indépendance de 1951, le roi Idris fut déposé le 1er septembre 1969, alors qu’il était en traitement médical en Turquie,  par le jeune capitaine Mouammar Kadhafi et mourut en exil au Caire. Le 4 août 1969, il avait transmis au Sénat une lettre d’abdication en faveur de son neveu et héritier, le prince Hassan Reda, qui avait déjà commencé à exercer la plupart des prérogatives royales. Sa renonciation devait prendre effet début septembre, mais la monarchie fut abolie par le coup d’État de Kadhafi.

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16 février 2011 3 16 /02 /février /2011 14:23
 

Non-sens interdit

On a tendance à interpréter et trouver un sens à tout ce qui nous entoure, même quand elles n’en ont pas.. Qu'est ce qui nous amène à agir ainsi?

 

Pourquoi les ventes ont-elles baissé cette semaine? Comment se fait-il qu’on a perdu 0,01% de part de marché ce mois-ci? Je ne sais pas si vous avez remarqué, au boulot il faut toujours avoir une explication prête pour tout ce qui se passe, y compris pour des trucs manifestement aléatoires. Heureusement on ne demande pas à l’explication d’être rigoureuse et encore moins qu’elle soit vérifiée. Il suffit d’en trouver une qui soit suffisamment cohérente et raisonnable. Dans le fond ce besoin d’explication pour tout ce qui se passe d’important autour de nous est universel: nous essayons toujours d’interpréter et de trouver un sens aux choses, même quand elles n’en ont pas.

Dans une expérience célèbre des années 1970 on demandait à des femmes de juger de la qualité de quatre bas nylon sur des présentoirs devant elles. En réalité ces bas étaient rigoureusement identiques mais elles n’en savaient rien et elles ont fourni plus de 80 raisons différentes de préférer tel ou tel bas, en termes de couleur, de texture ou d’élasticité. Ne rigolez pas trop vite bandes de machos, personne n’échappe à la rationalisation a posteriori, c’est plus fort que nous. Il suffit de parcourir la presse financière pour se convaincre que les explications contradictoires ne font peur à personne quand il faut expliquer des cours qui jouent au yo-yo. Nassim Taleb rappelle malicieusement dans “Le Cygne Noir” que lorsque Saddam Hussein fut arrêté en 2003, Bloomberg diffusa coup sur coup deux flashes. Le premier, à 13H01 titrait: “Hausse des bons du Trésor américain; l’arrestation de Saddam Hussein pourrait ne pas enrayer le terrorisme”. Le second, une demi-heure plus tard: “Chute des bons du Trésor américain; l’arrestation de Hussein accélère la perception du risque”. Au moins ces dames avaient eu le bon goût de ne pas se contredire dans leurs explications, elles!

Un besoin universel…

Toutes les sociétés ont en commun d’avoir inventé une mythologie particulière, un récit fondateur qui explique pourquoi le soleil se lève, pourquoi on meurt, d’où vient la vie etc. “Une civilisation débute par le mythe et finit par le doute” écrivait Cioran… Cette mythologie originelle est la signature identitaire d’une société et la source de tous ses rituels. Comme dans ce passage irrésistible de Men in Black2 (après Cioran, la chute est brutale, pardonnez-moi) où un peuple de petits aliens enfermé depuis des générations dans le casier d’une consigne de gare vit dans l’ignorance de ce qui se passe de l’autre côté de la porte, et voue un culte étrange aux objets enfermés dans ce casier:

Ce besoin irrépressible de trouver des règles et d’y caler des rituels n’est même pas le propre de l’homme. Dans une expérience réalisée en 1948 le psychologue américain Burrhus Skinner enferma un pigeon dans une caisse munie d’un dispositif distribuant de la nourriture à intervalles réguliers. Les pigeons auraient pu se contenter d’attendre que la nourriture tombe toute seule, mais pas du tout! Trois fois sur quatre, l’animal est tenté d’attribuer le déclenchement de la distribution de nourriture à l’action qu’il est en train de faire pile à ce moment là. En répétant cette action, il reçoit de nouveau de la nourriture. Forcément, puisque celle-ci est distribuée à intervalles réguliers quoiqu’il arrive, mais le pigeon ne le sait pas et ce premier succès l’encourage à recommencer la manœuvre. A force de renforcements répétés, il s’auto-conditionne pour ce comportement totalement absurde. Certains pigeons tournent sur eux-mêmes, d’autres tapotent la caisse à un endroit ultra précis, hochent la tête, battent des ailes, lèvent les pattes etc. Les pigeons deviennent littéralement superstitieux!

La preuve par l’illusion optique

On ne fait pas autre chose, remarque Skinner, lorsqu’au bowling on incline instinctivement son corps vers la gauche quand on vient de lancer la boule un peu trop à droite, comme si bouger son corps après coup allait rectifier la trajectoire. Nous sommes tous des pigeons en somme, programmés pour détecter sans cesse des relations de causalité, pour décoder le monde qui nous entoure. Certaines illusions optiques illustrent à merveille notre tendance irrépressible à trouver du sens au bruit. Dans le motif de Kanizsa (à gauche) par exemple vous ne pouvez sans doute pas vous empêcher de voir un triangle blanc au milieu de la figure car ce triangle

fantôme donne du sens à la figure, en expliquant à la fois les encoches des trois disques noirs et les interruptions dans le tracé du triangle central. Sur l’image de Peter Ulric Tse (à droite) vous voyez probablement un cylindre fantôme en relief et la figue en noir vous semble nécessairement en 3D. Dans un autre registre, nous avons un biais naturel à voir des visages partout. Comme ces bébés oiseaux qui reconnaissent leur mère à la tâche rouge sur son bec, il nous suffit de voir deux points à la même hauteur avec un trait horizontal en dessous pour percevoir immédiatement un visage:

(source: Faces in places)

Le plus étonnant en l’occurrence n’est pas tant notre capacité à détecter un visage que notre incapacité à ne pas en voir un. C’est l’expérience du masque de Chaplin, qu’on n’arrive pas à voir à l’envers:

 

Rien d’étonnant donc, à ce que les formes irrégulières des nuages, les constellations ou la surface des planètes soit un terrain de jeu fabuleux pour notre obsession à détecter des formes connues.

En 2002 le neurologue suisse Peter Brugger s’est demandé si ‘il existait un lien entre la sensibilité des personnes défendant des théories ésotériques ou surnaturelles et leur propension à distinguer des formes visuelles même lorsqu’il n’y en a pas. Pour le savoir, il a présenté à 20 personnes croyant au paranormal et à 20 autres plus sceptiques, des flashes très rapides d’images et de lettres représentant -ou non- des visages et des mots. Bingo! Les premiers ont cru distinguer beaucoup plus de visages et de mots qu’il n’y en avait en réalité, et inversement les seconds en ont décelé beaucoup moins.

Aux origines du besoin d’expliquer

D’où nous vient cette obsession à rechercher sans arrêt des relations de cause à effet? On peut penser qu’un tel instinct constitue un avantage adaptatif décisif quand il permet de repérer plus vite une proie, un prédateur ou un partenaire sexuel en s’aidant de très subtils indices. Dans les zones surpêchées, les poissons sont plus méfiants qu’ailleurs, alors qu’ils appartiennent à la même espèce. En tant qu’hominidé, nous aurions simplement poussé à l’extrême cette tendance innée à trouver des règles.

Sur un plan purement psychologique, donner du sens à tout ce qui nous entoure nous procure aussi la rassurante impression de maîtriser la situation, surtout quand ça va mal. On avait vu dans ce billet comment les patients atteints de syndromes neurologiques importants s’inventent des histoires rassurantes pour expliquer leur état. Une explication simple rend les situations difficiles plus supportables et d’ailleurs les théories du complot et autres croyances ésotériques n’ont jamais autant de succès que pendant les crises.

Mais l’hypothèse qui m’a le plus convaincu est que nous ne pourrions engranger de telles quantités d’informations si l’on n’avait pas des règles permettant de les retenir facilement. Notre cerveau n’est pas un ordinateur capable de mémoriser des millions d’informations indépendantes les unes des autres. Pour assimiler une nouvelle information il nous faut la relier au réseau de connaissances déjà en place. Ces liens logiques ou imaginaires permettent d’ancrer plus facilement ces nouvelles données dans le tissu de nos connaissances existantes. Les règles sont aussi la manière la plus efficace de réduire la quantité d’informations à mémoriser: comment feriez-vous si vous n’aviez pas intégré la loi qui veut que tous les objets tombent naturellement par terre, ou celle qui nous fait percevoir comme plus petit un objet lointain? Trouver une règle permet donc de retenir plus de choses en demandant moins de travail au cerveau. Pour rester dans la métaphore de la mémoire informatique, “donner du sens” c’est à la fois indexer l’information et la compresser.

Le sentiment du beau

Allez, pendant que je suis moi-même en pleine recherche de sens, je me lance dans une Xochipithèse un peu hardie. Vous avez certainement déjà éprouvé un sentiment de beauté devant une théorie incroyablement puissante, une formule parfaitement ajustée ou une démonstration particulièrement élégante. Bon admettons que ce soit le cas. J’émets l’hypothèse que cette sensation d’esthétique émerge du contraste entre la concision du résultat et la profusion d’informations qu’il représente. Si la formule S = k log W est gravée sur la tombe de Boltzmann et que l’on voue un tel culte à la célèbre équation E=mc² d’Einstein, c’est sans doute que l’on est saisi  par la portée immense de formules aussi lapidaires. La beauté proviendrait de l’extrême condensation d’une complexité. Le principe du rasoir d’Ockham(qui proscrit l’usage d’hypothèses superflues) serait d’une nature aussi esthétique que philosophique.

Certaines phrases me font le même effet dans tous les domaines, en psychologie (“L’humour est la politesse du désespoir”), en droit (“Nul ne peut invoquer sa propre turpitude”, le fameux “Nemo auditur…”), en politique (“Gouverner c’est faire croire”) etc. Une théorie ou une formule devient belle lorsque l’on ne peut ni la simplifier (c’est-à-dire la rendre plus concise) ni l’améliorer (c’est-à-dire augmenter sa portée). Je ne sais pas dans quelle mesure cette idée s’applique au monde de l’Art, où la concision n’est pas une vertu cardinale. Pourtant on peut aussi considérer qu’un poème est beau lorsqu’il est totalement irréductible, lorsqu’on ne peut retirer ni modifier aucun de ses mots sans altérer l’impression produite. C’est ainsi que je lis l’aphorisme de Paul Valéry -”Rien de beau ne peut se résumer”. En tous cas,  je me dis qu’il y a sans doute là quelque chose à creuser…

Dopamine: le double effet kiss-cool

Dopamine

La dopamine a longtemps été considérée comme LE neurotransmetteur du plaisir, le secret de nos transes du “sex, drug and Rock&Roll”. Et puis on s’est rendu compte un peu par hasard qu’elle jouait un rôle dans bien d’autres domaines, par exemple dans le contrôle des mouvements. Administrée sous forme de L-dopa, elle soulage presque miraculeusement les tremblements des malades de Parkinson. Mais surtout la dopamine joue sur notre propension à trouver du sens au choses. Je vous ai parlé de l’expérience de Peter Brugger, qui comparait la tendance des gens à distinguer des formes visuelles ou des mots parmi des images embrouillées.

Dans une seconde phase, les chercheurs répétèrent l’expérience après avoir administré à tous les sujets une dose de L-dopa. Les sujets les plus sceptiques décelèrent plus souvent des mots et des visages, y compris lorsqu’il n’y en avait pas forcément. Cette expérience répétée depuis sous diverses formes et en double aveugle, semble indiquer que la dopamine accroît notre tendance à distinguer du sens, des “patterns” dans ce qu’on perçoit. Cette hypothèse expliquerait les effets hallucinogènes de la cocaïne et de nombreux amphétamines, dont le principe est justement d’augmenter le niveau de dopamine. A l’inverse, on soigne des syndromes psychotiques tels que la paranoïa ou les hallucinations avec des médicaments qui bloquent les récepteurs de la dopamine…

Pourquoi cette drôle de même molécule jouerait-elle à la fois sur le contrôle des mouvements et sur la propension à trouver du sens aux choses? Pour le comprendre, des chercheurs ont mesuré sur des singes la façon dont les neurones libèrent la dopamine. Le protocole était le suivant: on proposait à l’animal deux images sur un écran, dont l’une (toujours la même) était associée à une récompense. Après avoir effectué une série de gestes routiniers, le singe devait choisir l’une des deux images et il recevait du jus de fruit si c’était la bonne. On constata que les neurones dopaminergiques (c’est comme ça qu’on les appelle) déchargent comme des fous lorsque le singe reçoit une récompense inattendue, par exemple quand il ne connaît pas encore les images qu’on lui présente. A mesure qu’il s’habitue à reconnaître la bonne image, les décharges de dopamine se font moins fortes au moment de la récompense… mais apparaissent dès la présentation de l’image connue. La dopamine répond non seulement aux récompenses inattendues mais aussi à l’anticipation d’une récompense. Ce serait donc en quelque sorte la molécule du désir, qui permet au cerveau d’anticiper une récompense future à partir de quelques indices.

Un système d’apprentissage hors pair

Si cette interprétation est exacte, tous les éléments du puzzle sont en place. D’une part il n’est pas illogique d’imaginer que le même mécanisme nous permettant de faire le lien entre des événements et une récompense soit aussi celui qui nous serve à trouver des relations de causes à effets en général. D’autant plus que les modalités de réponse de la dopamine correspondent précisément aux algorithmes utilisés en intelligence artificielle dans les systèmes de réseaux neuronaux: un protocole d’apprentissage idéal en somme.

Au passage c’est ce qui expliquerait la délicieuse sensation qui nous envahit quand on trouve la solution d’un problème: rien de plus jouissif qu’une décharge de dopamine! Pas étonnant qu’on devienne accroc au Sudoku ou aux  mots croisés, le plaisir à résoudre un problème ardu est du même ordre que bien d’autres plaisirs charnels. On comprend que même les dauphins raffolent des problèmes à résoudre! Juste assez de dopamine stimule notre créativité et notre imagination. Trop de dopamine nous rend superstitieux ou paranoïaque, pas assez nous déprime.

Motricité et motivation

Passons au lien étrange qui semble exister entre dopamine et contrôle des mouvements. Pourquoi bouge-t-on? Soit pour fuir, soit -plus fréquemment heureusement- parce qu’on cherche à atteindre grâce à ce mouvement un état de bien-être (manger, se reproduire, socialiser, se gratter etc). L’essentiel de nos gestes sont orientés vers un soulagement ou une récompense. Notre motricité dépend de notre capacité à anticiper ces récompenses, donc du bon fonctionnement de notre système dopaminergique. Mais ce n’est pas tout. En habituant que des rats à une certaine routine leur permettant de recevoir de la nourriture, on a observé qu’ils se montraient beaucoup moins motivés pour effectuer cette routine lorsqu’on inhibait chimiquement dans leur cerveau les récepteurs de dopamine. Par contre, ils manifestaient toujours le même plaisir (en termes d’émission de dopamine) à recevoir de la nourriture quand on leur donnait directement. La dopamine semble jouer à la fois sur le contrôle des gestes et sur la motivation qui les déclenche.

Effets secondaires

 

Ann Klinestiver, une professeur américaine à la retraite et atteinte de la maladie de Parkinson a fait les frais de ce double effet de la dopamine. Pour soigner ses tremblements on lui prescrivit en 2005 du Requip, une molécule qui imite l’effet de la dopamine dans le cerveau. L’effet sur les tremblements fut radical, mais Ann fut contrainte d’augmenter progressivement sa dose quotidienne pour se soulager. C’est alors qu’elle devint littéralement accroc aux jeux de hasard. Alors qu’elle n’avait jamais mis les pieds dans un casino avant son traitement, la voilà subitement obsédée par les machines à sous, y passant ses jours et ses nuits sans pouvoir s’arrêter. En un an, elle perdit 200 000 dollars jusqu’à ce qu’elle arrête son traitement. Son obsession s’arrêta aussi brusquement que ses tremblements reprirent. Que s’est-il passé? Il semble que le surdosage de dopamine ait deux effets face à un jeu de hasard. D’une part il fait ressentir une véritable explosion de plaisir quand on gagne alors qu’on ne s’y attend pas. Ensuite, il excite follement notre machine-à-trouver-des-règles qui s’acharne à essayer de comprendre le fonctionnement de la machine à sous, là où il n’y a bien sûr que du pur hasard. On devient en somme comme les pigeons de Skinner, obsédés et superstitieux en diable.

Deux chercheurs de Cambridge viennent de mettre en lumière ce qui se passe dans la tête des accrocs des jeux et notamment le rôle des coups “presque” gagnants dans l’addiction au bandit manchot. Lorsqu’une personne normale réussit à aligner deux cloches sur trois sur une machine à sou, on s’est aperçu que son cerveau émet une légère décharge de dopamine, plus faible que si elle avait gagné, mais suffisante pour lui procurer une petite pointe de plaisir et l’inciter à tenter sa chance à nouveau puisqu’il semble sur la bonne voie. Ce n’est pas un hasard si les machines à sous multiplient les combinaisons perdantes qui ressemblent aux gagnantes: en induisant en erreur le système cognitif des joueurs, elles leur font surestimer instinctivement leurs chances de gagner au prochain coup… jusqu’à ce qu’ils soient dégoûtés par une longue succession d’échecs. Or pour les accrocs du jeu, on s’est rendu compte que leur système dopaminique réagissait avec quasiment autant d’intensité quand ils faisaient ces coups “presque” gagnants que quand ils gagnaient effectivement. Du coup, au lieu d’être dépités par de trop nombreuses pertes, ces joueurs pathologiques sont regonflés à bloc à chaque fois qu’ils tombent sur un de ces coups “presque” gagnants. Persuadés que le prochain coup sera le bon, ils ne peuvent s’empêcher de rejouer, encore et encore. On peut imaginer que le dérèglement des niveaux de dopamine d’un patient comme A Klinestiver ait créé chez elle exactement le même type de surréaction à chaque fois qu’elle tombait presque sur une combinaison gagnante.

Sport et superstition

Dopamine et sports font naturellement bon ménage. D’une part l’exercice physique prolongé stimule la sécrétion de cette sacrée molécule, ce qui explique qu’on se sente si bien après une séance de sport (… enfin, quand on pratique régulièrement sinon, l’effet courbature l’emporte largement, je parle d’expérience!). Les hamsters qui courent sans arrêt dans leur roue qui tourne sont littéralement accrocs à la dopamine! D’autre part, ce n’est pas pour rien qu’on se dope aux amphétamines: la dopamine augmente à la fois l’endurance et la motivation. Les grands sportifs sont donc souvent de grands sécréteurs de dopamine devant l’éternel et je me demande si cette particularité n’explique pas en partie qu’on trouve autant de superstition dans le sport. Oh, bien sûr, on peut se contenter d’une explication psychologique: porter son maillot fétiche ou un pendentif porte-chance, lacer sa chaussure droite avant la gauche ou utiliser toujours le même casier au vestiaire peut donner au sportif l’impression qu’il contrôle la situation plutôt que de subir les lois du sort. Mais je me demande quand même si un petit excès de dopamine n’entretient pas aussi certaines tocades. Comme chez ces hockeyeurs canadiens qui m’ont bien fait rire…

Sources:

Nassim Nicholas Thaleb: Le Cygne Noir (chapitre 6)

Hollerman & Shultz, Dopamine neurons report an error in the temporal prediction of reward during learning (1998, Nature)
L’histoire de Ann Klevinster est relatée (entre autres) dans un article du Boston Globe de 2007
L’article de Neurophilosophy sur le rôle des coups “presque” gagnants dans l’addiction aux jeux de hasard


 

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16 février 2011 3 16 /02 /février /2011 12:25
DES TACHES SOLAIRES SOUS SURVEILLANCE

 

Ces “taches” sont en fait des explosions électromagnétiques, des sortes de bulles qui éclatent à la surface du soleil et dont la puissance peut avoir, suivant leur direction, une influence majeure sur la Terre.
Il faut savoir que le rayonnement de ces taches n’a aucun effet nocif sur les hommes et la nature. Il a des effets spirituels dont nous allons parler, mais rien de “dangereux” à proprement parler.
En revanche, les systèmes électromagnétiques qui constituent l’essentiel du monde technologique sont très perturbés. Et si la dernière tempête solaire – on l’appelle “l’embrasement de Carrington” n’a fait que peu de dégâts, c’est parce que nous étions alors au tout début de l’ère industrielle.
Il en va autrement aujourd’hui, et c’est pourquoi la NASA surveille assidûment ces taches (dont les rayonnements peuvent atteindre la Terre en moins de douze heures) et c’est aussi pourquoi la DARPA travaille d’arrache-pied à la mise au point de moyens qui permettraient aux systèmes informatiques de rester opérationnels même si une grande partie des ordinateurs étaient mis hors d’état de fonctionner. En cas de tempête électromagnétique, il est prévu que les satellites artificiels soient mis hors tension afin de minimiser les dommages qu’ils pourraient subir. Comme l’explique cet ancien informaticien, une grosse perturbation électromagnétique a surtout le désavantage de détruire la mémoire dite “morte” des machines, c’est à dire tout ce qui s’occupe des opérations de routine. Si les scientifiques ne mettent pas au point un système de survie des machines, l’effet d’une telle tempête sera incomparablement plus désastreux que ce qu’ils redoutaient avec le “bug de l’an 2000”.
Il est d’ailleurs probable que ce “bug” médiatisé – qui a semblé absurde à la plupart des informaticiens – n’avait pour but que de cacher l’augmentation de l’activité solaire qui culmina en fin 2001. Augmentation qui était prévisible puisqu’elle se répète tous les 11 ans depuis 1750 et que, si des scientifiques se disputent sur l’intensité des cycles à venir, ils n’ont aucun doute sur leurs dates.
Les courbes statistiques de ce type d’évènements montrent, en tout cas, une évolution de près de 100% depuis l’augmentation mondiale de la production électrique. Existerait-il une corrélation entre l’effet dynamo et les perturbations croissantes des éruptions solaires ? Compte tenu de la loi de Laplace selon laquelle tout courant électrique produit un champ magnétique proportionnel, est-ce que l’augmentation à travers le monde des lignes à haute tension à fils nus (non-isolés) est en train de provoquer un champ de force invisible entre la Terre et le Soleil ?
En tout cas, l’effet inverse est pris au sérieux par les producteurs d’énergie électrique. Ces messieurs d’EDF & Co savent que toute augmentation du champ magnétique provenant du soleil aurait pour résultat de décupler la puissance des courants électriques, et de détruire instantanément tous les transformateurs de haute tension. Question subsidiaire : pourquoi construit-on des éoliennes indépendantes de ces circuits à haute tension ?
  Eruption solaire : classe X (X61)
 

the-sun-last-3-days

On voit très bien sur le graphique ci dessous la M-6.6 du 13 Février, ensuite on a eu toute une série de classe C, dont une M-2.2 le 14, et au tout début de cette nuit (le 15) une X-? 1 je crois. Déjà demain on devrait recevoir l’onde de la M6.6, suivi de la M2.2, et dans deux jours environ, la cerise sur le gâteau, l’apothéose. Voyons voir comment ça va nous affecter! Notre champ magnétique sera mis à rude épreuve durant les 3-4 prochains jours. Beaucoup de belles aurores boréales en perspective c’est certain, peut-être aussi, vu que tout est relié, des séismes et/ou éruptions volcaniques? Quand aux appareils électroniques, c’est plus eux, que nous, qui risquent d’être affectés lors de ce genre d’explosions solaires, mais ici, elle n’est probablement pas encore assez suffisamment puissante et centré.
La tache 1160 qui arrive va être à surveiller vers la fin de la semaine, elle semble être beaucoup plus au niveau de l’équateur du soleil celle-là

 

Solar X-ray Flux

3-day Solar Xray Flux graph

 

Impact très important d’un nuage de plasma sur la terre ce jeudi

L’info est signée par l’Observatoire Royal de Belgique et le « Solar–Terrestrial Center of excellence ». Dans la nuit de mercredi à jeudi, un important nuage de plasma provenant d’une éruption solaire va frapper la terre. Conséquences possibles: des aurores boréales visibles même en Belgique, et des ondes radios perturbées.
Lundi soir, une alarme automatique s’est actionnée à l’Observatoire Royal de Belgique. Elle signalait une éruption solaire très importante, comme les scientifiques n’en n’avaient plus observée depuis décembre 2006.
« Lors de cette éruption, un nuage de plasma a été éjecté en direction de la terre, explique Petra Vanlommel, pour le Centre régional d’alerte STCE-KSB. Après analyse des données via quatre satellites, nous avons pu conclure que ce nuage allait vers la Terre avec une vitesse estimée de 1000 km/sec. »
L »‘impact » aura lieu la nuit prochaine (mercredi à jeudi). Les conséquences ? Rien de grave, mais une nuit qui pourrait s’avérer magique, même pour les Belges, avec l’apparition d’aurores boréales au-dessus du pays.
Pour cela, il faut que certaines conditions soient remplies. « Il faut que le champ magnétique présent au sein du nuage de plasma soit à l’opposé de celui de la terre, et, évidemment un ciel sans nuage », précise Petra Vanlommel.
L’arrivée de ce nuage de plasma pourrait aussi éventuellement perturber les ondes radios.
Pour l’heure, l’équipe météo spatiale essaye ainsi de comprendre la structure magnétique du nuage de plasma. C’est elle qui détermine la façon dont le bouclier magnétique de la Terre va réagir à l’impact.
Et ensuite c’est au tour de la tache 1161 de nous menacer

Alors que 1158, responsable de la tempête magnétique qui approche, s’éloigne, 1161 s’avère menaçante pour les jours qui viennent.

Elle est un peu plus éloignée de l’équateur solaire que 1158, ce qui la rend moins dangeureuse. Mais c’est tout de même à surveiller.

 

 

1161.jpg

 
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13 février 2011 7 13 /02 /février /2011 10:25

 

  Bonjour mes amis,

 

 

 

Je vous souhaite un bon dimanche et une bonne St Valentin !

 

 

 

 

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12 février 2011 6 12 /02 /février /2011 11:14

C’est le concept du projet Bio Fuel System, qui revient aux origines de la formation du pétrole en utilisant du phytoplancton et la photosynthèse pour transformer le dioxyde de carbone en pétrole.

La bonne nouvelle c’est que le processus inventé est beaucoup plus rapide que les milliards d’années qui furent nécessaire pour les ressources fossiles dont nous venons à bout…

Cliquez sur la photo pour voir une belle vidéo explicative!

Plus d’infos sur le site de BFS.

 

 

 

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9 février 2011 3 09 /02 /février /2011 11:31

 

 

 

Je reviendrai à Montréal
Dans un grand Bœing bleu de mer
J'ai besoin de revoir l'hiver
Et ses aurores boréales

J'ai besoin de cette lumière
Descendue droit du Labrador
Et qui fait neiger sur l'hiver
Des roses bleues, des roses d'or

Dans le silence de l'hiver
Je veux revoir ce lac étrange
Entre le crystal et le verre
Où viennent se poser des anges

Je reviendrai à Montréal
Ecouter le vent de la mer
Se briser comme un grand cheval
Sur les remparts blancs de l'hiver

Je veux revoir le long désert
Des rues qui n'en finissent pas
Qui vont jusqu'au bout de l'hiver
Sans qu'il y ait trace de pas

J'ai besoin de sentir le froid
Mourir au fond de chaque pierre
Et rejaillir au bord des toits
Comme des glaçons de bonbons clairs

Je reviendrai à Montréal
Dans un grand Bœing bleu de mer
Je reviendrai à Montréal
Me marier avec l'hiver
Me marier avec l'hiver


 

 

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9 février 2011 3 09 /02 /février /2011 11:20

 

 

 
 
 
 
 
Elle est à toi cette chanson
Toi l'Auvergnat qui sans façon
M'as donné quatre bouts de bois
Quand dans ma vie il faisait froid
Toi qui m'as donné du feu quand
Les croquantes et les croquants
Tous les gens bien intentionnés
M'avaient fermé la porte au nez
Ce n'était rien qu'un feu de bois
Mais il m'avait chauffé le corps
Et dans mon âme il brûle encore
A la manièr' d'un feu de joie

Toi l'Auvergnat quand tu mourras
Quand le croqu'mort t'emportera
Qu'il te conduise à travers ciel
Au père éternel

Elle est à toi cette chanson
Toi l'hôtesse qui sans façon
M'as donné quatre bouts de pain
Quand dans ma vie il faisait faim
Toi qui m'ouvris ta huche quand
Les croquantes et les croquants
Tous les gens bien intentionnés
S'amusaient à me voir jeûner
Ce n'était rien qu'un peu de pain
Mais il m'avait chauffé le corps
Et dans mon âme il brûle encore
A la manièr' d'un grand festin

Toi l'hôtesse quand tu mourras
Quand le croqu'mort t'emportera
Qu'il te conduise à travers ciel
Au père éternel

Elle est à toi cette chanson
Toi l'étranger qui sans façon
D'un air malheureux m'as souri
Lorsque les gendarmes m'ont pris
Toi qui n'as pas applaudi quand
Les croquantes et les croquants
Tous les gens bien intentionnés
Riaient de me voir emmener
Ce n'était rien qu'un peu de miel
Mais il m'avait chauffé le corps
Et dans mon âme il brûle encore
A la manièr' d'un grand soleil

Toi l'étranger quand tu mourras
Quand le croqu'mort t'emportera
Qu'il te conduise à travers ciel
Au père éternel

 


 

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